Vous souhaitez lancer votre activité ? Avez-vous pensé à souscrire un crédit professionnel pour financer vos premiers investissements ?
Le prêt professionnel est exclusivement réservé aux personnes morales et aux personnes physiques exerçant une activité professionnelle indépendante. Comment obtenir un crédit professionnel pour jeune entreprise ? Nos conseils pour comparer efficacement les offres.
Rappels sur le crédit professionnel jeune entreprise
Avant de souscrire un prêt professionnel, il est important de prendre connaissance des éléments suivants :
1 – Les professionnels concernés
Le crédit pro, comme son nom l’indique, est réservé aux professionnels. Ce terme englobe :
- Les professions libérales ;
- Les artisans, commerçants et agriculteurs ;
- Les TPE et auto-entrepreneurs ;
- Les associations.
2 – L’utilisation des fonds
Il répond à trois grands types de besoins :
- L’équipement : achat de machines, de matériels, de véhicules ;
- L’immobilier : défiscalisation, construction de locaux ou de bureaux ;
- La trésorerie : augmentation de capital, besoin en fonds de roulement, reprise de société ou de parts sociales.
3 – Les caractéristiques du prêt professionnel
Il faut savoir que le crédit professionnel se caractérise généralement par :
- Un montant nominal : il s’agit de l’enveloppe globale empruntée auprès de la banque. Cette somme dépend de la nature et de l’ampleur du projet.
- Un taux d’intérêt : il correspond à la rémunération versée à l’organisme qui met à disposition les fonds. Le taux d’intérêt est fixé en contrepartie du prêt et du risque estimé par la banque.
- La durée d’amortissement : elle représente le nombre de mois ou d’années pendant lesquels vont être remboursées les sommes empruntées.
- Les modalités de remboursement : ce sont les dispositions spécifiques au remboursement du prêt. Elles sont négociées lors de la souscription.
Zoom sur les différentes formes de crédit professionnel
Le crédit pro peut prendre plusieurs formes intéressantes pour les jeunes entreprises :
Le prêt amortissable
Le prêt amortissable permet aux emprunteurs de rembourser le capital au fil du temps. Les intérêts diminuent progressivement car ils sont calculés sur la base du capital restant dû. Ce financement peut être associé à un taux fixe ou variable et sa durée de remboursement peut aller jusqu’à 30 ans.
La réserve de crédit
Il s’agit d’une réserve d’argent dans laquelle les jeunes entreprises peuvent puiser à tout moment pour financer leurs projets. En remboursant leur emprunt chaque mois, elles reconstituent cette réserve qui redevient disponible pour concrétiser un nouveau projet.
Le rachat de crédit
Le rachat de crédit permet aux entrepreneurs de regrouper leurs dettes en un seul prêt à taux réduit et de n’avoir plus qu’une seule mensualité à régler auprès d’un interlocuteur unique. Avant d’y recourir, il est conseillé de bien évaluer son coût car le rachat de crédit n’est pas toujours rentable.
Le crédit-bail
Le crédit-bail est un contrat par lequel une société ou une banque met à disposition d’une jeune entreprise un bien utile pour l’exercice de son activité moyennant le versement d’un loyer mensuel ou trimestriel. Il peut s’agir d’un bien mobilier (machine, véhicule…) ou d’un bien immobilier (local). Dans le premier cas, la durée du contrat est généralement comprise entre 2 et 5 ans. Dans le second cas, elle varie de 8 à 15 ans. Au terme du contrat, il est possible de restituer le bien ou de l’acquérir à titre définitif auquel cas la valeur résiduelle tiendra compte des loyers déjà versés.
Parmi les avantages associés au crédit-bail, on peut citer le fait que les biens financés ne soient pas inscrits dans le bilan de l’entreprise et que son accès soit facilité. En effet, en recourant à ce type de crédit professionnel, l’entreprise prend moins de risque qu’en contractant un crédit classique.
L’affacturage
L’affacturage est une technique de financement par laquelle un organisme achète et prend en charge les comptes client de l’entrepreneur, y compris le règlement des créances. Les avantages pour l’entreprise sont non négligeables : un gain de trésorerie immédiat et une protection contre le risque d’impayés. En contrepartie de ces services, le factor prélève des commissions d’affacturage (frais relatifs au traitement administratif des créances) et de financement (celle-ci est appliquée sur l’avance des fonds accordés à l’entrepreneur). Une retenue de garantie s’applique également pour financer un fonds de garantie dans lequel la société d’affacturage pourra piocher en cas de factures impayées.
L’escompte
Comme l’affacturage, l’escompte est une opération de financement à court terme mais qui s’appuie sur les effets de commerce.
Plus précisément, l’escompte consiste pour l’entrepreneur à remettre ses effets de commerce à la banque afin d’obtenir le montant correspondant. Cette technique se traduit par la conclusion d’un contrat d’escompte précisant le montant des frais et des commissions ainsi que le taux d’intérêt fixé.
La facilité de caisse
La facilité de caisse offre la possibilité à l’entrepreneur d’être à découvert pendant quelques jours afin de couvrir un décalage de trésorerie. Les conditions de crédit sont définies par le contrat.
Le découvert
Le découvert fonctionne sur le même principe que la facilité de caisse, à la différence que la durée d’utilisation peut être supérieure à 15 jours.
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