Crédit professionnel pour profession libérale : explications et offres

En tant que profession libérale, vous pouvez avoir besoin d’un prêt professionnel pour créer ou développer votre activité.

De nombreux entrepreneurs recourent au crédit professionnel lorsqu’ils ne disposent pas des fonds suffisants pour financer leur projet de création ou de développement d’entreprise. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le crédit pro pour profession libérale.

Définition du prêt professionnel

Le crédit professionnel est un financement dédié aux professionnels. Il peut être souscrit pour répondre à différents types de besoins :

  • L’achat d’équipement : matériel, machines, véhicules ;
  • Le financement d’un bien immobilier : défiscalisation, construction de locaux ou de bureaux, acquisition de locaux professionnels, de terrains ou d’entrepôts ;
  • L’obtention d’une trésorerie : financement d’une augmentation en capital, d’un besoin en fonds de roulement ou de la reprise d’une société ou de parts sociales.

Lors de la souscription, l’entrepreneur devra fait part à la banque du type de besoin qu’il envisage de financer grâce au crédit pro.

Qui peut contracter un crédit professionnel ?

Cette solution de financement s’adresse aux professionnels, c’est-à-dire aux :

  • Professions libérales (architectes, avocats, experts-comptables, géomètres, infirmiers, médecins, notaires, opticiens, ostéopathes…) ;
  • Artisans et commerçants ;
  • Agriculteurs ;
  • Très petites entreprises (TPE) ;
  • Auto-entrepreneurs ;

Les différents types de crédit professionnel accessibles aux professions libérales

Si vous exercez sous le statut de profession libérale, vous pourrez accéder aux différents types de crédit professionnel :

  • Le prêt amortissable: fréquemment utilisé, il consiste à rembourser progressivement, tout au long du crédit, les intérêts d’emprunt et le capital ;
  • La réserve de crédit: les entrepreneurs peuvent disposer d’une somme d’argent permanente qu’ils renouvellent au fur et à mesure de leurs remboursements ;
  • Le rachat de crédit: cette opération permet de regrouper toutes ses dettes, dont le crédit professionnel peut faire partie, en une seule afin de bénéficier d’une mensualité unique et réduite ;
  • Le crédit-bail: c’est un contrat par lequel une entreprise (société de crédit-bail) ou une banque met à disposition de l’entrepreneur un bien nécessaire à l’exercice de son activité en contrepartie du versement d’un loyer mensuel défini à l’avance. Au terme du contrat, il est possible de restituer le bien ou de l’acquérir à titre définitif ;
  • L’affacturage: le factoring est une technique par laquelle un organisme acquiert et prend en charge les comptes client de l’entrepreneur. Les entreprises qui y recourent profitent de deux principaux avantages : un gain de trésorerie immédiat et une souplesse retrouvée ;
  • L’escompte: comme l’affacturage, l’escompte est une opération de financement à court terme. Toutefois, elle s’appuie sur des effets de commerce, des titres qui notifient l’obligation pour le débiteur de rembourser son créancier à une date déterminée ;
  • La facilité de caisse: grâce à cette technique de financement, l’entrepreneur peut, après en avoir fait la demande auprès de sa banque, être à découvert pendant quelques jours afin de couvrir des décalages de trésorerie ;
  • Le découvert: il fonctionne sur le même principe que la facilité de caisse mais présente une différence. En effet, sa durée d’utilisation peut excéder 15 jours.

Les professions libérales, comme les autres professionnels, disposent donc d’un large choix en matière de crédit pro.

Obtenir un prêt professionnel en tant que profession libérale : les démarches

Vous souhaitez souscrire un prêt professionnel pour profession libérale ? Voici un aperçu des démarches à accomplir pour profiter de la meilleure offre :

1 – Faire une simulation de crédit pro 100 % en ligne

La première étape consiste à faire une simulation en ligne gratuite et sans engagement pour obtenir un aperçu du montant des futures mensualités et du coût total du crédit. La simulation peut être faite sur le site de la banque ou d’un courtier.

2 – Comparer les offres

La comparaison des offres est incontournable pour réaliser des économies. Si vous souhaitez gagner du temps, n’hésitez pas à recourir à un comparateur en ligne. Il vous suffit de renseigner quelques informations sur la nature de votre projet, votre profil et les caractéristiques du prêt souhaité pour accéder à une liste de devis personnalisés.

3 – Présenter un dossier complet

Pour faire une demande de prêt professionnel pour profession libérale, vous devrez présenter un dossier complet à la banque ou à l’organisme de crédit choisi, comportant a minima : le devis ou la facture du matériel, votre dernier bilan comptable et compte de résultat, votre plan de financement. L’établissement prêteur analysera ces documents et pourra éventuellement vous demander des compléments d’informations pour apprécier votre solidité financière et la capacité de votre entreprise à rembourser l’emprunt. Généralement l’accord donné par la banque comprend la prise de garantie sur le bien financé ou sur le fonds de commerce. Il est néanmoins possible de proposer une garantie de valeur équivalente.

4 – Etudier la proposition de prêt

Avant de vous engager, vous avez tout intérêt à étudier les frais liés au financement et notamment : les frais de dossier dont le montant est souvent proportionnel à celui du crédit, les frais d’assurance, les frais de prise de garantie (nantissement de fonds de commerce, caution personnelle ou professionnelle).

5 – Passer par un courtier

Si vous n’avez pas les connaissances nécessaires pour comparer et étudier vous-même les offres de prêt professionnel pour profession libérale, mieux vaut faire appel à un courtier expérimenté. Ce professionnel saura vous orienter vers les offres les plus avantageuses en fonction de votre profil et de votre projet. Il pourra également répondre à toutes vos questions concernant le fonctionnement de ce mode de financement.

Ainsi, le crédit pro est accessible à l’ensemble des professionnels, y compris aux professions libérales. Pour obtenir la meilleure offre, il est recommandé de faire une simulation puis de faire jouer la concurrence. L’aide d’un courtier peut faire gagner du temps et réaliser des économies. En effet, cet expert dispose d’un réseau de partenaires étendu auprès desquels il peut négocier les conditions d’octroi de crédit.